Océan vagabond
Les voix s'égrainent en accents variés, cliquetis des verres qui s'entrechoquent. Souffles, soupirs, grognements, sollicitations bruitées, toutes tentatives vaines, je garde les yeux fermés. Le soleil me chauffe. Bruit de la crème solaire qui clapote sur la peau. Frottement. Le vent s'essouffle. Sa bise m'apporte les effluves d'un parfum qui agace mes narines. J'ai faim. Personne. Ali Farka Touré distille quelques accords de guitare, la voix porte ses maux. Possibilité de la mer. Le vent est calme. « Des conditions de rêve » dit-elle. Rien ne me tire de ma morosité matinale. Une mouche s'accroche à mon bras. J'essaie d'ouvrir mon sourire intérieur. L'image furtive de son corps d'amour m'obsède l'esprit. Je garde les yeux fermés, longtemps. Possibilité du bonheur.
1 commentaire:
Ô grand dame...que j'aime ces mots!
Visites régulières à prévoir ma t'ite maman!
Je t'embrasse fort
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